Dépassés par notre éternel combat contre le temps nous abdiquons face à notre propre désir de liberté. Nous fabriquons alors les mythes qui nous enchaînent et qui nous précipitent vers notre logique de mort.
Le besoin de brandir des monstres intouchables n’est que le reflet de notre incapacité à briser nos allégeances à notre propre aliénation.
L’œuvre proposée explore le mythe des cavaliers de l’apocalypse afin de montrer la besoin de réifier nos peurs : les horreurs prennent alors un visage . La peur figée de cette fin du monde n’est qu’une manière de plus d’engluer les mortels dans la fange de leur existence, le combat est inégal face aux géants de l’ignorance, guerre, famine et mort et reflète bien notre perplexité face à aux réalités du monde.