Parole de fibropathe :
La laine, cet instrument de démence s’accorde particulièrement bien à la rigueur de l’hiver. Est- ce-que ce sont les températures qui viennent modifier notre horloge biologique ou simplement la maladie qui grignote peu à peu les derniers neurones frais. Recouvrir de fibres, alimenter de laine, cercler de tricot tout ce qui bouge ou même les éléments matériels les plus insignifiants. Plus besoin d’excuses : l’hiver est là !
Ce n’est assurément pas une seule question de chaleur mais de texture. Il s’agit d’un tissage de mailles qui condense un vide emprisonné dans un tout, d’un tourbillon de molécules laineuses. On dirait presque une armée de substances qui s’harmonisent les unes avec les autres dans un élan solidaire.
Ahhh les joies du tricot inutile !!
J’adore l’infime couverture de Lucie !
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Merci, mais je pense que Lucie y est pour beaucoup !
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